23.10.16

Despre dificultatea de-a scrie atunci cand ai atatea de citit

Ma tot invart in jurul lui "Evariste", prim roman cu aspect biografic semnat de François-Henri Désérable. Imi promit sa-l citesc dupa ce termin cu gaura de vierme numita "Zone" care-mi mananca toata energia de cititor in prezent.

Pana atunci insa, descopar cu placere blogul foarte tanarului romancier, profesionist intr-ale hocheiului pe gheata si pasionat de perioada revolutiei franceze.

www.labaule.com



Dintr-un interviu publicat in Diacritik si reluat aici  citez felul in care autorul isi explica lentoarea intr-ale scrisului printr-un exces de curiozitate de (re)lector. Pana ajung la sfarsitul citatului, asa-mi vine sa rascolesc dupa romanele lui Dumas...

(…)
À tel point que j’écris très peu, et surtout très lentement. Je vais vous donner un exemple. Dans mon prochain livre, je parle brièvement du château d’If. Alors je me suis replongé récemment dans Le comte de Monte-Cristo, pour voir comment Dumas le décrit. Résultat, j’ai tout relu : les 768 pages du Tome 1, et presque autant du Tome 2. Ce qui m’a donné envie de relire le début, rien que le début, des Trois Mousquetaires, parce qu’il y a, au début, les conseils du père de d’Artagnan à son fils, juste avant son départ pour Paris : « Vous êtes jeune, vous devez être brave par deux raisons : la première, c’est que vous êtes Gascon, et la seconde, c’est que vous êtes mon fils. Ne craignez pas les occasions et cherchez les aventures. Je vous ai fait apprendre à manier l’épée ; vous avez un jarret de fer, un poignet d’acier ; battez-vous à tout propos ; battez-vous d’autant plus que les duels sont défendus, et que, par conséquent, il y a deux fois du courage à se battre. Je n’ai, mon fils, à vous donner que quinze écus, mon cheval et les conseils que vous venez d’entendre ». Quand on a lu ça, on ne peut pas ne pas continuer. Alors j’ai continué, et 800 pages plus loin je laissai Athos, Portos et Aramis à regret. Donc je les ai retrouvés aussitôt dans Vingt ans après (940 pages). Puis j’ai enchaîné avec Le Vicomte de Bragelonne que je n’avais pas encore lu (trois tomes, soit un peu moins de trois mille pages). Et j’ai terminé ce Dumas-thon avec La Reine Margot (784 pages). Plus d’un mois avait passé : j’avais lu 7000 pages et je n’avais pas écrit une ligne sur le château d’If.


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